mercredi 9 décembre 2009

Black Butler... Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir...


Après avoir fait un carton au pays du soleil levant, « Black Butler » débarque en France. Certains diront « Il était temps ! », d'autres diront « Tout ça pour ça ? ». Et comme je ne suis qu'un gros râleur jamais content, je fais évidemment partie de cette deuxième catégorie de lecteurs. Voyons pourquoi... 

L’histoire :

Ciel Phantomhive est l'héritier d'une très grande famille anglaise, une noble particulièrement célèbre pour sa passion des jeux vidéos. Mais Ciel a quelque chose de plus, quelque chose qui fait toute la différence en cas de pépins : Sebastian, un majordome hors du commun, qui est extraordinairement compétent et ce, quelque soit le domaine, y compris lorsqu'il s'agit de protection rapprochée. D'ailleurs, ne vous amusez pas à menacer de quelque manière que ce soit Ciel, vous sentiriez vous abattre sur vous ce qui s'approcherait d'une sorte de colère divine..

Et justement, Ciel et Sebastian semblent avoir un lien étrange, mystique, qui fait rayonner l'étrange majordome d'une aura mystérieuse et parfois démoniaque. 

En Gros : 

« Cette confiture de bons sentiments me rend malade », disait le Dragon noir à Shiryu, dans Saint Seiya. Je dirais la même chose au sujet de ce manga. Si le secret de Sebastian, dont une partie du voile est levé à la fin du premier volume, est le fil conducteur de l'histoire, les cent quatre vingt pages restantes ne concernent que les défis du majordome à mettre au point des plats en rapport avec les désirs des invités alors que des événements improbables surviennent. Elizabeth, la fiancée cucul-la-praline de Ciel, passe son temps à déguiser ce dernier en poupée de porcelaine, cherchant ainsi à créer des situation à l'humour vraiment raz des pâquerettes, et quelques scènes d'actions essaient difficilement de relever un niveau de mièvrerie rarement atteins dans le pire des shojos. Seule la beauté du graphisme sauve le titre, avec un trait léché, contrasté, à l'inspiration baroque très marquée. 

Cependant, si l'intérêt du titre vient avec le temps, je laisserais au lecteur potentiel le soin de le découvrir par lui même, j'ai eu l'impression de perdre quarante minutes de ma vie en me plongeant dans un titre dont j'attendais beaucoup. Peut -être trop, même. Mais bon, je ne fais apparemment pas partit du public visé. Tant mieux. 

Note : 2,5 / 5
Editeur : Kana
ISBN : 9782505 007654
Prix : 6,50 €

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