jeudi 10 juin 2010

Umisho... les marrons !

Bon, je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment chez nos amis les éditeurs, mais c'est un peu la fête de la saucisse ( oui, vous pouvez considérer cette expression de mon cru comme péjorative ), et « Umishô » n'est que la triste illustration de mon propos charcutier. Alors essayer de m'amadouer avec des petites culottes et des maillots de bain, ça a relativement « bien »marché pour quelques précédents titres ces derniers temps ( les lecteurs assidus, dont je ne doute pas que vous faîtes partis, comprendront de quoi je parle...), mais là je dis stop ! Bon, on va quand même essayer de trouver quelque chose à dire sur ce manga... Ca va pas être simple... 

L’histoire : 

Kanamé Okiura s'occupe tant bien que mal du club de natation de son école. Évidemment, il y a plus de filles que de garçons, et notre héros au cœur pur est difficilement sensible aux « arguments » de ses nageuses aux hormones presque en furies. Jusqu'au jour où, venue de la mer tel une sirène issue de la pire des tragédies qu'aurait pu écrire un antique grec à l'esprit malade, surgit Amuro, nageuse de génie, aussi fraîche et naïve dans son attitude que familière avec tout le monde.

Comme par hasard, la nouvelle venue va bousculer les habitudes bien ancrée de notre Kanamé national, champion en titre de balais dans le derrière, et aiguiser tant les appétits sexuels des mâles que les appétits de victoire des responsables de l'école. C'est alors que Amuro découvre que Kanamé, en plus de ses nombreuses tares qui donnent envie de le baffer dès qu'il apparaît sur une planche, a une peur panique de l'eau... 

En Gros : 

Nous voici donc en plein festival de la daube en boîte. Doté d'un graphisme à tomber par terre, « Umishô » nous fait en plus l'honneur d'un style en totale inadéquation avec le propos aqueux qu'essaie de faire valoir le manga. On cherche à nous présenter de « belles » jeune filles dégoulinantes de chlore, on a finalement droit à un banc de sardines à l'huile dont la vision durant plus de trois planches d'affilées possède l'étonnante faculté de vous filer la nausée.

Niveau histoire, l'auteur réussit le tour de force d'allier la grâce d'un panzer à la subtilité d'un plat de boudins antillais ( pardon à nos amis Antillais, c'est juste que je n'aime pas le boudin...). Même les ficelles servant à lancer les histoires, en plus d'être grosses comme des câbles de ponts suspendus, sont de maladroites resucées de shonens classiques et pètent dès les premières planches tant le scénar est d'une lourdeur à faire pâlir le Big Show ( Yes ! J'ai réussi à placer un nom de catcheur dans une chronique ! ). Tout est prétexte à montrer des jeunes filles en maillot dans des positions très suggestives et le pire, c'est que ça vous laisse de marbre tellement c'est mal fichu...

Personnellement, je conseille « Umishô » à tous ceux qui se font harceler par leurs hormones, le récit moisi et le graphisme raté sera aussi efficace qu'un cachet de bromure. Pour les autres, oubliez jusqu'au nom même de ce manga, il ne vaut pas l'effort que l'on s'en souvienne. 

Note : 1 / 5
Editeur : Pika
ISBN : 9782811 602833
Prix : 6,95 €

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