mardi 1 juin 2010

Dragon Quest Vol. 20... C'est que le début, d'accord, d'accord...

Dans le plus pur style shonen vraiment typé « Dragon Ball », « Dragon Quest » ( bon sang, même la sonorité du titre est super proche...) continue son petit bonhomme de chemin dans sa chouette réédition de chez Tonkam. Le volume 20 est sur les étals, et il reste encore 17 volumes avant la fin... Une fin qui, d'ailleurs, commence vraiment à se faire désirer... 

L’histoire : 

Dermline est la dernière île sur laquelle les anciens monstres du Roi du mal vivent encore, mais ces derniers ont perdus leur instinct démoniaque le jour où un grand héros est venu à bout du Roi maléfique, libérant de son emprise ténébreuse les créatures qui étaient sous ses ordres. Daï, un jeune orphelin, a été retrouvé il y a quelques années sur les berges de l’île suite au naufrage d’un navire. Mais tout bascule le jour où un groupe de faux héros décide de faire main basse sur l’île, cherchant à massacrer tous ses occupants désormais pacifiques dans le seul but de ramener la golden métal slime, créature d’une rareté extraordinaire aux pouvoirs divins. Mais Daï, qui lui rêve de devenir un jour un vrai héros, va combattre ces ersatz de justiciers au péril de sa vie. Dès lors, tout va s’enchaîner très rapidement : la princesse Léona, du royaume de Papnica, va faire appel aux services du jeune homme, et celui-ci va se retrouvé embarqué dans une étrange aventure où l'avenir du monde est entre ses mains... 

Dans le volume 20 : 

A la recherche de l'entrée secrète de la forteresse du Dieu du mal, Chui, le rat-guerrier, frère d'arme de Maam, tombe nez à nez avec un des tout nouveau membre de la garde rapprochée de Hadlar : Fenbren, le fou du jeu d'échec en orichalque dont Vearn lui a fait récemment cadeau. A son grand étonnement, Baran vient le sauver d'une mort certaine, et décide de faire équipe avec Daï afin de se débarrasser de l'Empereur maléfique. Mais même deux chevalier Dragons ont un mal fou à se débarrasser de Fenbren, qui est bien plus puissant et déterminé qu'il n'en a l'air... 

En Gros : 

Le trait de Koji Inada est toujours aussi inspiré de Toriyama, ce qui finalement fait la vraie force de ce manga. Le style évolue peu, le dessinateur se reposant sur ses acquis ne renouvelle ni le chara-design, ni son trait. Dans un sens, cela rassure le lecteur qui, sans se perdre, reste familiarisé avec un univers qu'il connaît déjà et s'immergera dedans avec plaisir. Mais pour celui qui, au bout de 20 volumes, cherche un renouvellement dans le graphisme, n'y trouvera pas son compte.

L'histoire quand à elle commence à s'enliser, et ce, pour un certain nombre de tomes. Le groupe de héros accède à la porte du palais, et il reste encore 17 volumes pour seulement se débarrasser des gardes en orichalque, de Myst, Vearn et Hadlar... Il va falloir prendre son mal en patience et accepter les combats à rallonge pour clôturer la quête de Daï.

Au final, « Dragon Quest », reste une série divertissante, mais qui traîne inutilement en longueur. A réserver aux amateurs de bastons à rallonge et de héros qui ressuscitent constamment et toujours plus forts. 

Note : 3 / 5
Editeur : Tonkam
ISBN : 9782845 808522
Prix : 6,25 €

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